On en parle beaucoup, surtout en cette époque d'élection qui approche, mais comment appréhender factuellement ce que représente la fin du service public?
Ce matin à la radio: Un facteur de la Creuse a été licencié pour faute GRAVE pour avoir été trop serviable (dans serviable il y a service; dans postier il y a poste, l'un de nos plus anciens service public).
En effet ce bon Mr. livrait en plus des lettres habituelles des cigarettes et le journal à des personnes trop éloignées ou trop dépendantes pour sortir se les acheter elles-mêmes. En plus on est en Creuse, donc ça doit pas être la région où les commerces sont les plus concentrés au mètre carré... Et quand on pense à l'isolement des personnes âgées, dépendantes des services que veulent bien leur rendre leurs voisins et/ou agents du service public... Maintenant Mamie va devoir ressortir son solex, caler ses béquilles quelque part derrière la selle et aller s'achter elle même son paquet de cloppes. En même temps comme c'est très mal de fumer, finalement la direction de la poste lui rend service à Mamie quand on y pense...
A tout ça: Réponse de l'employeur: décision prise car le facteur outrepassait sa responsabilité et que cela pouvait conduire à la création de problèmes....de rentabilité peut être?
Et je pense qu'il faut aussi aborder le problème du facteur bavard. Bah oui tu comprends, le facteur il cause un peu avec tout le monde, surtout avec les Mamie qui ne voient personne d'autre. Moi je dis, ça devrait être interdit que le facteur passe plus de deux secondes par client (c'est bien ce que nous sommes, non?), le temps de refiler le courrier, d'anonner un bonjour rapide et hop, le boulot est fait. Nan, mais c'est vrai, sinon il ets plus rentable le facteur.
Quoi qu'il en soit, ils sont assez gênés que l'info se soit ébruitée, et je suis ravie personnellement de participer à sa diffusion.
A bon entendeur, Salut!!